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La Prophetie du Claddagh

5 août 2012

Chapitre 1, 1ère partie:

Le Mont Taygète est une montagne d’environs 2400m d’altitude se situant au sud du Péloponnèse en Grèce.

J’habite au cœur de cette montagne dans un petit village proche du fleuve Alphios.

La plupart des maisons ressemblent plutôt à des cabanes. Elles sont faites de pierres et de boue séchée avec un toit à double pente en paille, le tout donnant sur une petite cour permettant à la lumière de pénétrer dans les différentes pièces.

En ce mois de Novembre 1870, la neige commençait à tomber et la montagne avait revêtu un léger manteau blanc.

La plupart des arbres avaient perdu leurs feuilles excepté les pins et les oliviers. Les fleurs avaient fané laissant derrière elles seulement des petits arbustes, bosquets et des mauvaises herbes.

Les animaux se faisaient rares, les ours et les hérissons s’étant mis en hibernation.

J’aimais beaucoup les ballades en forêt. J’avais toujours trouvé la montagne apaisante, peut être parce que beaucoup m’évitaient.

Les gens éprouvaient toujours une gêne quand ils croisaient mon regard.

Et pour cause, j’étais né avec les yeux vairons c'est-à-dire un œil bleu et un œil marron.

De plus j’avais une carrure assez imposante. Je faisais environs 1m85 pour 87Kg. J’avais des cheveux courts blond foncé, un nez droit, une bouche généreuse et des sourcils pas trop épais.

J’habitais toujours chez ma mère, mon père nous ayant quitté pour ne jamais revenir au village. On n’avait jamais eu de nouvelles depuis qu’il était parti cela faisait maintenant plus de 10 ans.

A 21 ans j’étais donc l’homme de la maison. Je travaillais chez Grégory qui avait une ferme. Il y faisait l’élevage des moutons. Je l’aidais donc contre rémunération à m’occuper des bêtes et d’autres petits travaux lorsqu’il en avait besoin.

C’était un homme rude avec le crâne dégarni et une forte corpulence. Il était toujours vêtu salement et ne devait pas souvent faire sa toilette. Mais bon c’est bien le seul qui avait accepté de me faire travailler.

J’avais postulé dans diverses entreprises et chez différents fermiers mais dès que l’on m’apercevait on me fuyait comme la peste.

Je n’avais pas d’amis, seulement ma mère mais cela ne me dérangeait pas plus. Je préférais nettement être seul que mal accompagné !

Quand je n’étais pas occupé à la ferme ou à aider ma mère, je partais en randonnée dans la forêt. A force de m’y balader, je la connaissais par cœur.

Ma mère s’inquiétait toujours quant elle me voyait partir. Elle avait toujours peur que je me fasse attaquer par un ours ou un autre animal sauvage. Mais moi je n’étais pas le moins du monde effrayé. La forêt était ma seconde demeure, mon chez moi, le seul endroit où je pouvais être moi-même. Il n’y avait personne pour se retourner sur mon passage ou me montrant du doigt, personne pour me jeter un regard assassin.

 

 

Ce dimanche 18, j’étais donc parti, comme tous les Week end, me promener.

Le soleil était assez haut dans le ciel et je me plaisais à observer les divers animaux qui osaient sortir en plein jour. Les chèvres sauvages étaient à la recherche du moindre brin d’herbe faisant ainsi un stock de graisse en prévision de l’hiver. Les chats sauvages quant à eux ne sortiraient qu’à la nuit tombé afin d’aller chasser quelques lapins, rongeurs ou autres petites bêtes.

Je m’étais installé sur un petit rocher proche du fleuve histoire de faire une pause quand je crus entendre un bruit étrange comme un grondement sourd.

Je regardais autour de moi en cherchant l’origine de ce bruit mais je ne vis rien. Ma mère avait fini par me transmettre ses doutes quant aux dangers de cette forêt. Voilà que maintenant je devenais paranoïaque !

J’allais me rassoire quand j’entendis encore ce grondement ! Là ce n’était plus de la parano. Je cherchais en scrutant les alentours et c’est là que je le vis. Entre 2 pins, approximativement à 200 mètres de moi, se tenait le loup le plus gros que j’avais jamais vu. Il devait bien mesurer 2 mètres de long avec une taille au garrot d’environs 1 mètre 10. Il avait un pelage gris presque noir avec une tache blanche au centre du poitrail et des yeux orangés.

Il me regardait les babines retroussées laissant apparaître des canines acérées d’au moins 6,00 cm.

Mon instinct de survie me poussa à détaler comme un lapin bien que je sache que ce soit la dernière chose à faire.

Je fonçais donc à travers les arbres évitant tant bien que mal les branches, ronces et arbustes tout en essayant de me diriger vers le village.

Je l’entendais derrière moi et à la vitesse à laquelle il courrait, je sus que je n’avais aucune chance.

Il me sauta dessus au moment où je crus avoir atteint mon but. J’essayais vainement de le repousser en lui assenant de gros coup de pieds et des coups de point dans la truffe mais il était bien trop costaud.

Il me mordit donc l’avant bras si fort que je crus qu’il était cassé.

J’allais lui donner à nouveau un coup quand il se redressa tournant ses oreilles vers l’arrière et il disparu comme s’il avait le diable au trousse.

Je ne comprenais vraiment plus rien. Mais mon bras me faisait tellement souffrir que je n’arrivais plus à réfléchir. Du sang s’écoulait de la blessure que ce maudit loup m’avait infligée. Ma tête se mit à tourner et pris de vertige je perdis connaissance.

Lorsque je repris conscience, je me trouvais dans ma chambre. J’avais affreusement mal au bras et j’avais très chaud.

Je sentis alors quelque chose de froid se poser sur mon front et je vis que ma mère était là. Elle me regardait anxieuse avec ses beaux yeux bleus.

C’était encore une très belle femme. Elle avait 45 ans et s’appelait Laurence.

Elle mesurait 1m58 pour une soixantaine de Kilos. Elle avait de longs cheveux bruns qui descendaient jusque sous ses fesses. Elle avait des petites rides autour des yeux et la peau assez bronzée.

 

  • Maman…

  • Chuuutttt… me dit-elle. Lilian, tu dois te reposer. C’est Grégory qui t’a entendu hurler et qui t’a trouvé sans connaissance à 500 mètre de l’entrée du village. Tu as une forte fièvre mais je suis contente tu as enfin refait surface.

  • Le loup… vous l’avez vu ? demandais-je avec une voie si faible que ma mère due mettre son oreille proche de ma bouche.

  • Non, mon chéri, nous n’avons rien trouvé. On en reparlera plus tard, pour l’instant repose toi !

 

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4 août 2012

PROLOGUE

« Une nuit de lune noire naîtra un homme loup au pelage blanc et aux yeux vairons.

Son arrivé annoncera un grand changement en bien ou en mal.

Sa rencontre et surtout son attachement pour Claddagh seront les signes précurseurs de cet avènement.

De ses choix dépendront donc l’avenir de sa race et de celle des hommes. »

4 août 2012

Bonjour et bienvenue

Vous trouverez sur ce Blog la première histoire que je me suis tentée à écrire.

Je remercie toutes les personnes qui m'ont encouragé et m'ont permis de tenter cette aventure.

L'écriture est un passe temps pour moi, n'hésitez donc pas à me faire part de votre opinion et vos remarques.

 

J'ai également une autre histoire en cours, toujours sur le monde du fantastique. Si cela vous intéresse, voici le lien:

loup-3-banniere-202ad16

 

 

Cette histoire est en cours d'écriture, soyez donc indulgent.

 

Et maintenant je vous souhaite Bonne lecture à tous!

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La Prophetie du Claddagh
  • Petite histoire fantastique sur les aventures de Lilian, un loup garou qui va devoir faire face à son destin malgré tout ses efforts pour l'éviter. Suivez donc son aventure; la prophétie énoncée se réalisera t-elle?
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